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César 2024 : Suzy Bemba, Samuel Kircher, Raphaël Quenard… La liste des révélations est tombée

  • TroisCouleurs
  • 2023-11-15

Toutes et tous ont crevé l’écran cette année, mais seulement deux repartiront avec une récompense sous le bras lors de la cérémonie. A vos paris !

Ca vient de tomber. L'Académie des César, qui renomme les César des meilleurs espoirs en César des Révélations, vient de dévoiler la liste des actrices et acteurs en lice pour remporter ce César :

Côté révélations féminines, on avait déjà spotté Suzy Bemba. À 23 ans, elle tient le premier rôle de la série L’Opéra sur OCS ; crève l’écran dans Le Retour de Catherine Corsini (sorti cet été) en jeune adulte vivant sa première relation avec une fille ; a décroché un rôle queer dans Pauvres Créatures de Yórgos Lánthimos (sortie le 17 janvier 2024) avec Emma Stone ; a cofondé l’ADA, Association des acteur·ices qui lutte entre autres pour rendre les tournages plus safe.

On note aussi la présence de Céleste Brunnquell, 20 ans, et épatante dans La Fille de son père, qu'on avait vu à Cannes (sortie prévue pour le 20 décembre). Auparavant, la jeune actrice blonde, qui est aussi danseuse, a été révélée dans En thérapie, puis Fifi de Paul Saintillan et Jeanne Aslan. Prochain projet : un film de Jessica Palud sur Maria Schneider, avec Anamaria Vartolomei.

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Et on s’étonne que Garance Marillier n’ait toujours pas remporté de prix, depuis son premier rôle fracassant dans le gore Grave de Julia Ducournau (2016), dans lequel elle jouait une jeune cannibale (que ses adversaires se rassurent : elle est sortie de son personnage depuis). On l’a ensuite retrouvée dans une série, puis récemment dans le biopic Marinette, dans lequel elle incarne la footballeuse Marinette Pichon.

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Chez les révélations masculines : Raphaël Quenard, qui a prouvé l'étendue de son talent, avec sa gouaille particulière, son sourire mi-angélique mi-ironique, et sa tchatche d'enfer. On l'a vu dans Chien de la casse, le subtil et mélancolique buddy movie de Jean-Baptiste Durand pour lequel il est nommé cette année au César du meilleur espoir, et Yannick, comédie noire de Quentin Dupieux dans lequel il campait un spectateur déglingos et mécontent. Le monde (et peut-être bientôt une statuette) lui appartient.

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Face à lui, une autre promesse du cinéma français : Samuel Kircher, éblouissant d'ambiguïté dans L'Eté dernier de Catherine Breillat, où il se prêtait à un jeu de séduction malsain avec Léa Drucker. Il est nommé face à son frère, Paul Kircher, tout aussi impeccable dans le rôle d'un ado fougueux et fébrile qui tente de survivre aux côtés de son père (Romain Duris) dans Le Règne animal de Thomas Cailley, qui dépeint un avenir dystopique où les hommes ont muté en animaux.

Parmi les nommés, on retrouve aussi Quentin Dolmaire pour Fifi de Jeanne Aslan et Paul Saintillan, une fable sociale solaire; Julien de Saint Jean et Khalil Gharbia pour Le Paradis de Zeno Graton, dans lequel les deux acteurs campent avec magnétisme deux ados incarcérés, qui vont vivre une histoire d'amour, sans oublier le génial Milo Machado Graner, dont le regard intense irrigue Anatomie d'une chute de Justine Triet.

Image (c) Hugo Gester ENS Louis Lumière pour l'Académie des César

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