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Céline Devaux, Sergei Loznitsa : ils sont dans le nouvel épisode de mk2 curiosity

  • Trois Couleurs
  • 2022-09-08

Cette semaine, mk2 Curiosity explore les affres d'un couple de criminels, nous embarque dans un dîner de famille pas comme les autres, et nous fait visiter les coulisses glamour de l'opéra. Un lot de rencontres et de collisions surprenantes, à découvrir gratuitement.

Découvrez gratuitement le nouvel épisode de mk2 curiosity

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Le repas dominical de Céline Devaux (14’, 2015, France)

C'est dimanche. Au cours du repas, Jean observe les membres de sa famille. On lui pose des questions sans écouter les réponses, on lui donne des conseils sans les suivre, on le caresse et on le gifle, c'est normal, c'est le repas dominical... Porté par la voix fêlée de Vincent Macaigne, narrateur d'un moment familial a priori banal où se cristallise des violences silencieuses, ce court-métrage brille par la minutie de son bruitage tempétueux, son coup de crayon fantomatique, qui organisent de façon cathartique le chaos intérieur de son héros.

« Tout le monde aime Jeanne » de Céline Devaux : une introspection acide et corrosive

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Carmin profond de Arturo Ripstein (115’, 1997, Espagne, France, Mexique)

Coral, infirmière vivant seule avec ses deux enfants, tombe sous le charme de Nicolas, malfrat sillonnant le Mexique à la recherche de veuves à dépouiller. Bientôt amants et associés, Coral et son “caballero” (chevalier) amorcent alors un périple meurtrier… L’histoire des « Lonely Hearts Killers », surnom donné à Raymond Fernandez et Martha Beck pour avoir assassiné près de vingt femmes aux Etats-Unis à l'après-guerre, est le fait divers qui inspira Carmin profond. Très loin du glamour Bonnie et Clyde d’Arthur Penn, c’est ici le portrait glaçant d’un couple de bandits unis dans la folie que réalise Arturo Ripstein.

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Une nuit à l’opéra de Sergei Loznitsa (20’, 2020, France)

Sur les marches du Palais Garnier, se croisent et se pressent Brigitte Bardot, De Gaulle, et Élisabeth II. Quand ça ? Lors d’une soirée de gala imaginée par Sergei Loznitsa. À partir d’images d’archive des années 1950 et 1960, l’auteur donne à voir - avec malice - un gratin mondain désireux de se montrer. Mais quand Maria Callas entre en scène, le silence se fait et c’est alors le temps qui est en suspens. À travers le plaisir palpable que prend Sergei Loznitsa à jouer avec des images d’archive, c’est une déclaration d’amour que l’auteur fait au cinéma dans Une nuit à l’opéra, non dénué d'une certaine ironie vis à vis des célébrités.

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