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Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine
- Troiscouleurs
- 2024-09-03
En salles dès le 3 septembre : le retour de Thierry de Peretti en Corse, un thriller politico-sportif iranien et la rétrospective d'une icône de la Nouvelle Vague.
À SON IMAGE de Thierry Peretti
Avec ce film sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes, Thierry de Peretti revient en Corse pour tirer le portrait d’une jeune photographe, Antonia, et du mouvement nationaliste qu’elle a fréquenté. Le cinéaste signe un film précis et soigné, qui parvient à émouvoir par le biais d’une distance tragique avec les événements.
CANNES 2024 · « À son image » de Thierry de Peretti : Instantané corse
Lire la critiqueCANNES 2024 · Thierry de Peretti : « Je fais assez peu confiance à l’imagination pure »
Lire l'entretienNOUVELLE STAR ⸱ Clara Maria Laredo, sens politique
Lire le portraitTATAMI de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv
Coréalisé par une Iranienne (Zar Amir Ebrahimi) et un Israélien (Guy Nattiv) – une première dans l’histoire du cinéma –, ce thriller politico-sportif ne cède à la facilité ni du symbole ni de la narration. Trépidant et impeccablement mis en scène, il ouvre une nouvelle fenêtre sur la condition des femmes en Iran.
« Tatami » de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv : corps en lutte
Lire la critiqueZar Amir Ebrahimi : « Dans deux ou trois ans, on aura une nouvelle vague de cinéma iranien. »
Lire l'entretienUNE VIE RÊVÉE de Morgan Simon
Le deuxième long métrage de Morgan Simon est un vertige, le récit d’un amour qui ne sait pas bien où se loger et tourbillonne en une névrose. Il fait le portrait d’une quinquagénaire déclassée qui repense, en creux, son positionnement politique.
« Une vie rêvée » : Morgan Simon règle ses contes en famille
Lire la critiqueMI BESTIA de Camila Beltrán
Le premier long de Camila Beltrán, présenté à l’ACID à Cannes 2024, sonde les croyances ancestrales d'une Colombie profondément religieuse et offre à sa jeune héroïne un récit d'émancipation féroce, magnifié par une mise en scène sensorielle.
« Mi bestia » de Camila Beltrán : un teemovie au charme ravageur
Lire la critiqueLA PARTITION de Matthias Glasner
Alors que Tom, chef d’orchestre, répète une création au nom plein d’allant – Sterben, « mourir » en français –, sa famille se disloque. L’Allemand Matthias Glasner confronte ses personnages à leur propre toxicité et à leur finitude, tout en dosant humour noir et empathie.
« La Partition » de Matthias Glasner : temps d’écoute
Lire la critiqueRETROSPECTIVE de Jacques Rozier
Il était l’électron libre de la Nouvelle Vague. Le cinéaste français à l’indépendance farouche, décédé en 2023, a construit une œuvre teintée de gravité, d’insouciance et de fureur de vivre – à l’image d’une jeunesse des sixties qu’il a immortalisée comme personne. Ses films en forme d’échappée insulaire sont à redécouvrir en salles à la rentrée, comme pour dire adieu aux vacances dans la douceur.