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Critique: Meurs, Monstre, Meurs

  • Corentin Lê
  • 2019-05-15

Une femme est retrouvée décapitée dans une province isolée de la cordillère des Andes. Cruz, l’enquêteur local, soupçonne le conjoint de son amante, un fou obsédé par l’idée qu’une créature démoniaque se cacherait dans les montagnes avoisinantes…

Dans ce thriller fantastique, Alejandro Fadel brouille la moindre piste pour nourrir l’ambiance hallucinatoire d’une descente littérale aux enfers. Croisement chimérique entre Possession (Andrzej Żuławski) et The Strangers (Na Hong-jin), Meurs, monstre, meurs s’inscrit dans la lignée de ces délires lovecraftiens dans lesquels la folie se transmet comme une maladie contagieuse jusqu’au surgissement du mal en personne.

Celle-ci se manifeste ici dans la bande-son, qui unifie une trame dédaléenne. Vrombissements de moteurs, vociférations lointaines et haut-le-cœur putrides viennent hanter l’enquête de Cruz, qui pense dénouer le nœud de l’intrigue après avoir découvert d’entêtants enregistrements sonores. À l’image de ces pistes audio qui répètent inlassablement le titre du film, Meurs, monstre, meurs sait garder le mystère intact jusqu’au bout, non sans avoir généré entre-temps une certaine fascination.

Meurs, Monstre, meurs d’Alejandro Fadel, UFO (1h49), sortie le 15 mai.
Image d’ouverture: Copyright UFO Distribution

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